L’Afrique: de Charybde en scylla?

« Une énorme erreur du pharaon
Psammeticus a été de confier la défense
de l’Egypte aux troupes étrangères » 
Cornelius (Berlin, 1773)1.

Elle gronde. La guerre gronde à grands pas devant nos portes et au-dessus de nos têtes. Comme jamais par le passé. L’esprit de Fachoda resurgit dans le pays qui l’a vu naître. Elle gronde à l’Ouest en écho au génocide en cours à l’Est, au pays du Grand Nil. Ce pays, naguère prospère, est, aujourd’hui, violenté par les seigneurs et autres saigneurs de la guerre. Miliciens et soldats de l’armée régulière rivalisent d’ardeur et d’atrocité contre le peuple dont ils prétendent sauver ou servir. Alors qu’en réalité, il s’agit des miliciens assoiffés de sang, parce que formées pour tuer, sans discernement, tout ce qui n’est pas arabe ; et qui ont retourné leurs armes contre justement cette armée « nationale » qui les a enfantées, nourries et armées. Voilà le serveur bien servi. A l’instar de tous les monstres, l’armée soudanaise doit faire face à son monstre qu’il a fabriqué de toute pièce. Le peuple soudanais est aujourd’hui tenaillé par des forces obscures et sans pitié : il est martyrisé, entassé dans des camps de fortune (à Madani ou ailleurs), obligé d’errer  à l’intérieur du pays au gré des camps d’accueil ou de choisir le dur chemin de l’exil. 

La guerre avait grondé et elle a réduit la Somalie en lambeaux, avec son lot de malheurs, de misères et de familles endeuillées. Comme elle avait grondé au Rwanda, laissant les orphelins du génocide ; ce génocide qui a fauché la vie à plus d’un million de personnes. Elle gronde en Ethiopie, pays héritier de grandes civilisations, de Koush et de Mérowé, et qui, aujourd’hui, plus que jamais, fait face à des menaces de dislocation ou à des déchirures lancinantes et durables entre ses composantes nationales. Alors que tout, les invite à s’entendre : histoire millénaire commune, sphère culturelle commune. Naturellement, le fondement de cette entente doit être basé sur la liberté pour tous, l’égalité, l’équité et le respect de chaque entité nationale, dans ses dimensions linguistique, cultuelle et territoriale. 

Face à tout cela, l’Union africaine, comme naguère sa génitrice, l’OUA, est incapable d’apporter la paix, même pas celle des braves. 

En écho de ce qui se passe à l’Est, la guerre gronde à l’Ouest. Cette fois - ci, non pas par la volonté des miliciens assoiffés de sang ou leurs tuteurs de tout acabit, mais bien par des Etats organisés dans le cadre de la CEDEAO, dont les crédos sont pourtant : paix, liberté, libre circulation des personnes et des biens. 

Cette guerre que la CEDEAO menace de déclencher contre les putschistes au Niger est grosse des dangers. Juste ou non, elle risque de plonger le peuple frère du Niger, déjà en souffrances multiples, dans le désastre humain et la catastrophe économique. Avec ses conséquences des pertes en vies humaines et en destructions des biens ; mais aussi, avec le risque tout aussi grave d’ouvrir grandement la voie royale à tous les terroristes et leurs soutiens, notamment des pays étrangers qui rêvent de nous coloniser ou de nous recoloniser, plus ferment cette fois – ci, et de mettre main basse sur toutes nos ressources : humaines et naturelles. 

Il est clair que le sort du peuple nigérien est le cadet des soucis des putschistes. Les putschistes, à ne pas confondre avec les valeureuses forces de défense et de sécurité ou les vrais militaires républicains du pays, qui sont soupçonnés, par le commun des mortels, de fuir devant les assauts des djihadistes et d’autres GANE’s(Groupes armés non étatiques), pour retourner leurs armes contre les pouvoirs démocratiquement élus, pouvoirs qui les avaient justement nourris, décorés et couverts des grades et des médailles. Ils se servent des populations nigériennes comme du bouclier humain. En cela, ils usent d’une phraséologie pseudo révolutionnaire ou panafricaine voire anti impérialiste pour haranguer des foules et s’en vanter, au même moment, ils brutalisent toute voix discordante. Et, même, s’ils mobilisent, dans le meilleur des cas, cent mille personnes pour leur soutien ! Que représentent cent mille personnes sur une population de près trente millions ? Que représentent cent mille personnes face aux millions des personnes qui ont apporté, librement, leurs voix  (choix) à un candidat déclaré vainqueur face à ses challengers? 

Le Niger est menacé de toute part : la pauvreté, la rigueur des changements climatiques, l’irrédentisme touareg et autres assauts des GAT3 (Groupes armés terroristes), pour supporter une guerre coalisée de la CEDEAO, n’en déplaise aux déclarations belliqueuses des dirigeants maliens et burkinabés. Ceux – là, devraient plutôt avoir d’autres chats à fouetter : créer les conditions pour recouvrer l’intégrité territoriale et l’unité nationale de leurs pays respectifs, restaurer la démocratie, engager une cohabitation harmonieuse et promouvoir un bon vivre ensemble entre toutes les composantes du pays ; bannir les pogromes et les génocides à caractère ethniciste : voilà le devoir sacré des dirigeants actuels de ces deux pays. 

Les peuples frères du Mali et du Burkina Faso ont trop souffert des guerres qui leur sont imposées par des groupes obscurantistes et des pays tentaculaires, sous le manteau de l’islam ou des pétro dollars, pour pouvoir se lancer dans de nouveaux conflits qui risquent de péricliter leurs pays. 

D’autant que leurs pays sont, aujourd’hui, sous contrôle des mercenaires dont la cruauté dépasse tout entendent. Dire ceci ne signifie nullement que les autres armées étrangères, françaises ou autres, sont meilleures. Mais, avec la France ou tout autre pays, nous avons affaire à des Etats et non à des groupes de mercenaires. La France a une opinion publique qui veille et qui sanctionne, le cas échéant, tandis qu’un groupe de mercenaires n’a ni conscience ni compte à rendre. Il est là pour tuer et gagner de l’argent, plus il tue, plus il gagne de l’or et d’autres ressources. Il n’en a cure de la souveraineté africaine. Ceci est tellement évident que même leurs parrains se cachent visiblement encore. 

L’Afrique, ou mieux, les africains doivent ils rester des otages des cartels des putschistes  ou de ceux des présidents autocrates? 

Face à l’autisme des putschistes, les armes, malheureusement, risquent de parler au grand dam des peuples de la sous – région, le peuple nigérien en premier chef. Ces armes dont l’Afrique n’est même pas capable d’en produire pour elle-même. Alors que l’histoire de l’humanité enseigne que celui qui détient le glaive dicte sa loi! 

L’autisme des putschistes appelle à la guerre entre les africains ; la guerre entre les africains augmentent notre vulnérabilité en renforçant la mainmise des étrangers sur notre économie et notre sécurité, déjà fragile. 

En effet, ce même autisme est observé chez les dirigeants burundais face aux appels pathétiques et multiples de RED – Tabara4, qui appelle de tous ses vœux à la restauration d’un Etat de droit, inclusif et non ethnique ; comme il a été observé, autrefois, chez les génocidaires au Rwanda. 

La période pré coloniale, en Afrique, est caractérisée, entre autres, par des guerres fratricides, souvent induites par des guerres de rapines entre les chefs, qui sont souvent encouragés par les étrangers. Ces derniers, du reste, poussaient certains de roitelets à la guerre en les armant contre leurs voisins. C’est ce que nous rappelle CORNELIUS, à propos de l’histoire égyptienne : « l’énorme erreur du pharaon Psammetichus a été de confier la défense l’Egypte aux troupes étrangères 1», c’est ce que confirme Cheikh Anta DIOP « (…) Psamettichus  (fin de VIIème avant notre ère) a couronné cette invasion (…)  en confiant la défense de l’Egypte à des mercenaires grecs5». 

Il serait d’ailleurs, très intéressant de connaître, un jour, le rôle exact joué par ces mercenaires grecs dans la conquête de l’Egypte par Alexandre, dit « Le Grand ». Et, peut-être, anticiper ce qui présagent ces nouvelles guerres qui nous sont imposées de l’extérieur ou que nous voulons déclencher entre nous ainsi que la présence des troupes de mercenaires étrangers dans beaucoup de pays africains. 

L’Afrique est-elle condamner à cette fatalité de charybde en scylla, de mal en pis? 

La CEDEAO a pris une bonne option, celle de privilégier la diplomatie pour restaurer la légalité constitutionnelle au Niger et prévenir, ainsi, d’autres coups de même nature. 

Pour la paix: maintenir cette dynamique, à tout prix, pour bouter dehors tous les putschistes, surtout ceux du Niger. 

Le langage des armes, cependant, ne devrait se faire entendre qu’en dernier… dernier et dernier recours! 

Pour le bien de l’Afrique et des africains que nous sommes.

Mamadou Alassane
[aout 2023]
Pour la photo: credits Rosa Taschin


1) CORNELIUS (de Pauw.) : « Recherches philosophiques sur les Egyptiens et les Chinois », Berlin, 1773 : II/337. 
2) GANE : Groupes armés non étatique. 
3) GAT : Groupes armés terroristes 
4) RED – Tabara : Résistance pour un Etat de Droit « mouvement révolutionnaire burundais qui lutte pour la restauration d’un Etat de Droit, inclusif et non ethnique. 
5) CheikhAnta DIOP : « Origine africaine de civilisation : mythe ou réalité », Paris, Présence Africaine, 1967.


Africa: da Cariddi a Scilla?

"Un enorme errore del faraone
Psammeticus aver affidato la difesa
dell'Egitto alle truppe straniere"
Cornelius (Berlino, 1773)1.

Rumoreggia. La guerra si sta preparando velocemente davanti alle nostre porte e sopra le nostre teste. Come mai prima d'ora. Lo spirito di Fashoda riaffiora nel paese in cui è nato. Rimbomba in Occidente riecheggiando il genocidio in corso in Oriente, nella terra del Grande Nilo. Questo paese, un tempo prospero, viene ora abusato dai signori della guerra e da altri sanguinari. Miliziani e soldati dell'esercito regolare competono nell'ardore e nell'atrocità contro le persone che pretendono di salvare o servire. Quando in realtà sono i miliziani assetati di sangue, perché addestrati ad uccidere, indiscriminatamente, tutto ciò che non è arabo; e che hanno rivolto le loro armi proprio contro questo esercito "nazionale" che li ha partoriti, nutriti e armati. Questo è il cameriere ben servito. Come tutti i mostri, l'esercito sudanese deve affrontare il mostro che ha fabbricato. Il popolo sudanese è oggi lacerato da forze oscure e spietate: viene martirizzato, stipato in campi di fortuna (a Madani o altrove), costretto a vagare all'interno del paese a seconda dei campi di accoglienza o a scegliere la dura via dell'esilio. 

La guerra era scoppiata e ha fatto a pezzi la Somalia, con la sua parte di disgrazie, miseria e famiglie in lutto. Come aveva tuonato in Ruanda, lasciando gli orfani del genocidio; Questo genocidio che ha causato la morte di più di un milione di persone. Rimbomba in Etiopia, paese erede di grandi civiltà, Kush e Merowe, e che, oggi più che mai, affronta minacce di dislocazione o fastidiose e durature fratture tra le sue componenti nazionali. Mentre tutto li invita ad andare d'accordo: comune storia millenaria, comune sfera culturale. Naturalmente, il fondamento di questo accordo deve basarsi sulla libertà per tutti, sull'uguaglianza, sull'equità e sul rispetto di ogni entità nazionale, nelle sue dimensioni linguistiche, religiose e territoriali. 

Di fronte a tutto questo, l'Unione africana, come il suo ex progenitore, l'OUA(Organizzazione Unità Africana, Adis Abeba1963), è incapace di portare la pace, nemmeno quella dei più coraggiosi. 

Facendo eco a ciò che sta accadendo in Oriente, la guerra si sta preparando in Occidente. Questa volta, non per volontà dei miliziani sanguinari o dei loro guardiani di ogni tipo, ma da stati organizzati nel quadro dell'ECOWAS, i cui credi sono: pace, libertà, libera circolazione di persone e merci. 

Questa guerra che l'ECOWAS (CEDEAO) minaccia di scatenare contro i golpisti in Niger è piena di pericoli. Giusto o no, rischia di far precipitare il fraterno popolo del Niger, già più volte sofferente, in disastri umani e catastrofi economiche. Con le sue conseguenze di perdita di vite umane e distruzione di proprietà; Ma anche, con il rischio altrettanto grave di aprire di gran lunga la strada reale a tutti i terroristi e ai loro sostenitori, compresi i paesi stranieri che sognano di colonizzarci o ricolonizzarci, in modo più stretto questa volta, e di mettere le mani su tutte le nostre risorse: umane e naturali.

È chiaro che il destino del popolo nigerino è l'ultima delle preoccupazioni dei golpisti. I golpisti, da non confondere con le valorose forze di difesa e sicurezza o i veri soldati repubblicani del paese, che sono sospettati, dai comuni mortali, di fuggire prima degli assalti dei jihadisti e di altri GANE2 (gruppi armati non statali), per rivolgere le loro armi contro i poteri democraticamente eletti, poteri che li avevano appunto nutriti,  decorati e coperti di gradi e medaglie. Usano il popolo nigerino come scudo umano. In questo, usano una fraseologia pseudo-rivoluzionaria o panafricana o addirittura antimperialista per arringare le folle e vantarsene, allo stesso tempo, brutalizzano qualsiasi voce discordante. E, addirittura, se mobilitano, nel migliore dei casi, centomila persone per il loro sostegno! Cosa rappresentano centomila persone su una popolazione di quasi trenta milioni? Cosa rappresentano centomila persone di fronte ai milioni di persone che hanno liberamente dato i loro voti (scelte) a un candidato dichiarato vincitore contro i suoi sfidanti? 

Il Niger è minacciato da tutte le parti: povertà, gravità del cambiamento climatico, irredentismo tuareg e altri assalti da parte dei GAT3 (Gruppi terroristici armati), per sostenere una guerra di coalizione dell'ECOWAS, indipendentemente dalle dichiarazioni bellicose dei leader maliano e burkinabè. Quelli dovrebbero piuttosto avere altre ‘ gatte da pelare’: creare le condizioni per recuperare l'integrità territoriale e l'unità nazionale dei rispettivi paesi, ripristinare la democrazia, impegnarsi in una convivenza armoniosa e promuovere il buon vivere insieme tra tutte le componenti del paese; Bandire i pogrom etnici e i genocidi è il sacro dovere degli attuali leader di questi due paesi. 

I popoli fratelli del Mali e del Burkina Faso hanno sofferto troppo per le guerre imposte loro da gruppi oscurantisti e paesi tentacolari, sotto il mantello dell'Islam o dei petrodollari, per potersi imbarcare in nuovi conflitti che rischiano di far collassare i loro paesi. 

Soprattutto perché i loro paesi sono, oggi, sotto il controllo di mercenari la cui crudeltà supera ogni comprensione. Dire questo non significa che altri eserciti stranieri, francesi o meno, siano migliori. Ma con la Francia o con qualsiasi altro paese, abbiamo a che fare con Stati e non con gruppi mercenari. La Francia ha un'opinione pubblica che vigila e punisce, se necessario, mentre un gruppo di mercenari non ha né coscienza né responsabilità. È lì per uccidere e fare soldi, più uccide, più oro e altre risorse guadagna. Non gli importa della sovranità africana. Questo è così ovvio che anche i loro sponsor sono visibilmente ancora nascosti. 

L'Africa, o meglio, gli africani dovrebbero rimanere ostaggi dei cartelli golpisti o di quelli dei presidenti autocratici? 

Di fronte all'autismo dei golpisti, le armi, purtroppo, rischiano di parlare con gran dolore  dei popoli della sub-regione, il popolo nigerino in primis. Queste armi che l'Africa non è nemmeno in grado di produrre per se stessa. Mentre la storia dell'umanità insegna che chi impugna la spada detta la sua legge! 

L'autismo dei golpisti invoca la guerra tra africani; La guerra tra gli africani aumenta la nostra vulnerabilità rafforzando la morsa degli stranieri sulla nostra già fragile economia e sicurezza. 

In effetti, questo stesso autismo si osserva tra i leader burundesi di fronte ai patetici e molteplici  appelli di RED – Tabara4, che chiede il ripristino di uno stato di diritto inclusivo e non etnico; come è stato osservato, in passato, tra i responsabili dei genocidi in Ruanda. 

Il periodo precoloniale in Africa è caratterizzato, tra l'altro, da guerre fratricide, spesso indotte da guerre di rapine tra capi, che sono spesso incoraggiate dagli stranieri. Questi ultimi, inoltre, spinsero alcuni re alla guerra armandoli contro i loro vicini. Questo  è ciò che CORNELIUS ci ricorda, della storia egiziana:  "l'enorme errore del faraone Psammetico è stato quello di affidare la difesa dell'Egitto a truppe straniere 1", questo è ciò che Cheikh Anta DIOP conferma  "(...) Psamettichus (fine VII a.C.) coronò questa invasione (...)  affidando la difesa dell'Egitto a mercenari greci."5 

Sarebbe anche molto interessante conoscere, un giorno, l'esatto ruolo svolto da questi mercenari greci nella conquista dell'Egitto da parte di Alessandro, detto "Il Grande". E, forse, anticipare ciò che presagiscono queste nuove guerre che ci vengono imposte dall'esterno o che vogliamo innescare tra di noi così come la presenza di truppe mercenarie straniere in molti paesi africani. 

L'Africa è condannata a questa fatalità di Cariddi in Scilla, di male in peggio? 

L’ECOWAS(CEDEAO) ha preso una buona opzione, quella di privilegiare la diplomazia per ripristinare la legalità costituzionale in Niger e prevenire così altri colpi della stessa natura. 

Per la pace: mantenere questo slancio, a tutti i costi, per cacciare tutti i golpisti, specialmente quelli in Niger. 

Il linguaggio delle armi, tuttavia, dovrebbe essere ascoltato solo per ultimo... Ultima e ultima risorsa! 

Per il bene dell'Africa e degli africani che siamo. 

Mamadou Alassane
[agosto 2023]
Versione italiana a cura di Rosa Taschin 
Per la foto: credits Rosa Taschin

Mamadou Alassane è capo del villaggio di Lourène in Senegal : ha formazione veterinaria dal punto di vista professionale. Lotta per creare, all’interno delle differenti comunità, basi di vita comune ; militante culturale, parla, oltre le lingue della sua patria, francese, arabo e tedesco (sua lingua di formazione). Ha anche collaborato con Unesco per la storia generale dell’Africa.


1) CORNELIUS (de Pauw.): "Indagini filosofiche sugli egiziani e sui cinesi", Berlino, 1773: II/337. 
2) ANE: Gruppi armati non statali. 
3) TAG: Gruppi terroristici armati 
4) RED – Tabara: Resistenza per lo Stato di Diritto "Movimento rivoluzionario burundese che lotta per il ripristino di uno Stato di diritto inclusivo e non etnico. 
5) CheikhAnta DIOP : « Origine africaine de civilisation : mythe ou réalité », Parigi, Présence Africaine, 1967.